Maitrisez vos impacts grâce à l’ACV
LCA est l’acronyme de “Life Cycle Assessment”, que l’on peut traduire en français par ACV: “Analyse du cycle de vie”. Le but d’une ACV est de faire un bilan chiffré des impacts environnementaux de la réalisation d’une activité humaine ou de la vie d’un objet: impacts sur le climat, mais aussi sur les ressources, les vivants, la qualité de l’environnement etc.
Les activités étudiées sont aussi diverses que variées: construction d’un smartphone, culture d’une céréale, vente par téléphone..
Quelle que soit l’activité elle a probablement un cout environnemental étudiable.
Ce bilan permet de pouvoir comparer l’impact de l’utilisation de différentes méthodologies, différents matériaux, différents types d’utilisation.. et globalement de tous les aspects qui pourraient influer sur le bilan environnemental, ceci dans le but de minimiser les impacts écologiques négatifs du process. Pour un bilan complet on a donc besoin d’étudier les externalités du process durant la totalité de sa vie (un bilan complet n’est pas toujours nécessaire, on étudiera souvent uniquement une partie de la vie de l’objet ou de l’activité, pour comparer deux méthodes d’usinage par exemple).
Différentes étapes possibles de la vie d'un objet:
Ces étapes peuvent changer en fonction de l’objet et du processus étudié.
Aujourd’hui peu de petites entreprises peuvent se permettre de réaliser une ACV, et le coût d’une ACV est un frein à son utilisation à large échelle même dans les grandes entreprises. Hors plus l’ACV sera répandue, plus l’industrie sera responsable et durable.
yLCA est un projet né de la volonté de rendre l’ACV plus accessible. Notre but est d’automatiser chaque partie de l’ACV qui peut l’être en utilisant les nouveaux outils d’IA.
Une ACV est un investissement, car elle nécessite l’accès à des bases de données environnementales, des compétences spécifiques pour produire un résultat normé pertinent, ainsi qu’un long travail de fond.
Une ACV simple coûte dans les 10 000 euros, tandis qu’une plus complexe demandera plusieurs dizaines de milliers d’euros.
yLCA, l’usage responsable de l’IA

Écologie et IA peuvent sembler des oxymores, car entrainer les nouveaux réseaux de neurones artificiels requiert beaucoup de puissance de calcul. De plus l’entrainement, le stockage, et l’usage de ces nouveaux modèles demande à la fois énergie et infrastructures; les datacenters prennent une part croissante dans l’impact sur le changement climatique et l’épuisement de certaines ressources clefs.
Cepandant employer un humain à temps plein pour réaliser une ACV n’est pas nécessairement plus écologique: